Affaire des écoutes (Sarkozy)
affaire politico-financière française / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Affaire Bismuth
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L'affaire des écoutes, dite aussi affaire Bismuth ou affaire Sarkozy-Azibert, est une affaire judiciaire déclenchée en 2014, dans laquelle Nicolas Sarkozy — qui n'est plus président de la République française au moment des faits — et son avocat Thierry Herzog, sont accusés d’avoir corrompu un magistrat de la Cour de cassation, Gilbert Azibert, pour qu'il les renseigne sur les enquêtes judiciaires en cours les concernant, notamment l'affaire Woerth-Bettencourt.
En 2014, les écoutes judiciaires décidées dans le cadre de l’enquête sur les soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007 révèlent la tenue de conversations entre Nicolas Sarkozy et son avocat Thierry Herzog sur des téléphones mobiles enregistrés sous de faux noms ; Thierry Herzog a ouvert une ligne pour Nicolas Sarkozy au nom de Paul Bismuth, dans l'espoir de déjouer la surveillance de la police.
Nicolas Sarkozy et son avocat Thierry Herzog se pourvoient en cassation par la suite, tentant de faire valoir que l’utilisation d’écoutes portant sur des conversations entre un avocat et son client constituerait une violation du secret professionnel. La Cour de cassation rejette en 2019 les recours de Nicolas Sarkozy, et valide la légalité des écoutes.
Nicolas Sarkozy, Thierry Herzog et Gilbert Azibert sont condamnés en appel le , les peines prononcées sont pour Nicolas Sarkozy de trois ans de prison dont un ferme avec détention à domicile sous bracelet électronique et trois ans de privation des droits civiques ; Thierry Herzog, la même peine assortie de trois ans d'interdiction d’exercer son métier ; et Gilbert Azibert, trois ans de prison dont un ferme ; les trois accusés annoncent leur décision de se pourvoir en cassation.