Confédération des VIII cantons
deuxième étape de formation de l'ancienne Confédération suisse (1332-1481) / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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La Confédération des VIII cantons désigne l'une des étapes de formation de l'ancienne Confédération suisse, la période entre et le , venant après la Confédération des III cantons et avant la confédération des XIII cantons (avec l’entrée dans la confédération de Soleure et de Fribourg).
(de) Eidgenossenschaft
Statut |
Confédération dans le Saint-Empire |
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Religion | catholicisme |
Monnaie | batz, haller |
Charte des prêtres | |
convenant de Stans et création de la Confédération des XIII cantons |
Entités précédentes :
Entités suivantes :
Partant de la signature du pacte de Brunnen entre les trois cantons d'Uri, Schwyz et Unterwald qui forment la confédération des III cantons, un véritable réseau d'alliances défensives va naître en l'espace de quarante ans, tout d'abord avec Lucerne en et Zurich en . La ville de Zoug puis la vallée de Glaris concluent à leur tour une alliance en , bien que cette dernière n'ait pas un statut d'égalité avec les autres membres. Toutefois, quelques semaines après avoir signé ces accords, les confédérés doivent rendre ces deux territoires aux Habsbourg et ne les récupèrent finalement qu'en pour Zoug et pour Glaris. En , c'est au tour de Berne de signer une alliance qui a également pour but d'empêcher toute revendication obwaldienne sur l'Oberland bernois, arrière-pays rural et sujet de la ville.
Une nouvelle charte, appelée la « Charte des prêtres », est signée entre les communautés en . Ce texte, qui mentionne pour la première fois le terme de confédérés, définit l'égalité de tous les habitants devant la loi.
La région va ensuite connaître plusieurs conflits : de l'invasion en des « Guglers » anciens mercenaires de la guerre de Cent Ans qui pillent le nord-ouest du pays à l'assaut du comte de Kybourg contre la ville de Soleure en , la ville de Berne est principalement touchée et peut compter sur l'appui de ses alliés. Le à Sempach, puis le à Näfels, les Suisses et les Autrichiens s'affrontent à nouveau dans deux batailles qui voient toutes deux une nette victoire confédérée et forcent les Habsbourg à reconnaître l'indépendance des différentes communautés formant la Suisse de l'époque.
Ayant réglé leurs différends avec les Habsbourg, les cantons suisses tentent, pendant l'ensemble du XVe siècle, de s'agrandir par tous les moyens : financiers en achetant certains territoires ou en récupérant d'autres grevés d'hypothèques, militaires en envahissant ou annexant des terres à leurs frontières ou encore diplomatiques en aidant et conseillant les protagonistes de la guerre d'Appenzell. Ces manœuvres s'accompagnent de tensions internes, en particulier entre Schwyz et Zurich sur la question de la propriété du Toggenbourg qui débouchent en sur une guerre civile appelée l'ancienne guerre de Zurich qui verra la mise au ban de la Confédération de Zurich pour quelques années.
En , Berne, Fribourg et Soleure envahissent le pays de Vaud, alors territoire de Jacques de Savoie, allié de Charles le Téméraire, marquant ainsi le début des guerres de Bourgogne. En attendant le renfort des troupes bourguignonnes, la contre-attaque savoyarde est menée par Humbert de Cerjat, seigneur de Combremont, de Denezy et de la Molière, gouverneur militaire du Pays de Vaud. Malgré leur repli initial, les Suisses l'emportent contre Charles le Téméraire successivement lors des batailles de Grandson, Morat, puis Nancy où le duc trouve la mort. Ces victoires vont faire la réputation des soldats suisses et permettre la signature de traités confirmant l'indépendance de la Confédération.