Crimes de guerre en Pologne occupée pendant la Seconde Guerre mondiale
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On estime qu'environ six millions de citoyens polonais ont péri pendant la Seconde Guerre mondiale[1],[2], dont trois millions de Juifs[3] (90 % de la population juive du pays), victime des purges, de massacres et de déportations. La plupart sont des civils tués par les actions de l'Allemagne nazie.
Au Tribunal militaire international tenu à Nuremberg, en Allemagne, en 1945-1946, trois catégories de criminalité de guerre ont été juridiquement établies : la guerre d'agression ; les crimes de guerre ; et les crimes contre l'humanité. Ces trois crimes de droit international ont été pour la première fois, dès la fin de la guerre, qualifiés de violations des valeurs et normes humaines fondamentales. Ces crimes ont été commis en Pologne occupée à une échelle conséquente[4],[5].
En 1939, les forces d'invasion se composent de 1,5 million d'Allemands[6] et de près d'un demi-million de Soviétiques. Le territoire polonais est alors divisé entre l'Allemagne nazie et l'URSS. Au cours de l'été et de l'automne 1941, les terres annexées à l'Est par les Soviétiques, contenant d'importantes populations ukrainiennes et biélorusses, sont envahies par l'Allemagne nazie lors de l'opération Barbarossa. Les actions des pays occupants éclipsent l'État polonais souverain et infligent des dommages massifs au patrimoine culturel du pays. Les autres crimes de guerre contre la Pologne comprennent notamment les déportations visant le nettoyage ethnique, l'imposition de travaux forcés, les pacifications et les actes de génocide.