En Europe, pour obtenir les aides de la Politique agricole commune qui intègre peu à peu l'écoconditionnalité et le contrôle de conditionnalité sur le domaine des bonnes conditions agricoles et environnementales (BCAE), les agriculteurs doivent justifier d'une certaine prise en compte de l'environnement dans leur activité. Ceci fait notamment suite à la suppression de la jachère obligatoire et avec l'objectif de restaurer la qualité des paysages agricoles et de contribuer au bon état écologique des bassins versant et de l'eau en 2015-2017.
L'objectif des ministres européens de l'agriculture est de permettre à terme que 7% de surface d’intérêt écologique soient protégées dans le cadre des mesures de verdissement de la Pac pour 2014[2].
En France, la protection de l'équivalent de 4% du territoire exploitable, c'est-à-dire de la surface agricole utile est le seuil minimum retenu pour 2013[3]. Les éléments protégés sont convertis en «surface équivalente topographique» (SET), ainsi que leur entretien. C'est l'une des BCAE (« bonnes conduites agro-environnementales »), qui fait partie des bonnes pratiques agricoles retenues par le ministère de l'Agriculture en France.