Élections européennes de 2014 en Espagne
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Les élections européennes de 2014 en Espagne (en espagnol : elecciones al Parlamento Europeo de 2014) se tiennent le , afin d'élire les 54 députés européens espagnols de 8e législature du Parlement européen, pour un mandat de cinq ans.
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Élections européennes de 2024 en Espagne | ||||||||||||||
54 députés européens | ||||||||||||||
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Type d’élection | élections européennes | |||||||||||||
Corps électoral et résultats | ||||||||||||||
Inscrits | 36 514 084 | |||||||||||||
Votants | 15 998 141 | |||||||||||||
43,81 % 1,1 | ||||||||||||||
Votes exprimés | 15 710 216 | |||||||||||||
Votes nuls | 287 925 | |||||||||||||
Parti populaire – Miguel Arias Cañete | ||||||||||||||
Voix | 4 098 339 | |||||||||||||
26,09 % |
16 | |||||||||||||
Sièges obtenus | 16 | 8 | ||||||||||||
Parti socialiste – Elena Valenciano | ||||||||||||||
Voix | 3 614 232 | |||||||||||||
23,01 % |
15,8 | |||||||||||||
Sièges obtenus | 14 | 9 | ||||||||||||
La Gauche plurielle – Willy Meyer | ||||||||||||||
Voix | 1 575 308 | |||||||||||||
10,03 % |
6,3 | |||||||||||||
Sièges obtenus | 6 | 4 | ||||||||||||
Podemos – Pablo Iglesias Turrión | ||||||||||||||
Voix | 1 253 837 | |||||||||||||
7,98 % |
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Sièges obtenus | 5 | 5 | ||||||||||||
UPyD – Francisco Sosa Wagner | ||||||||||||||
Voix | 1 022 232 | |||||||||||||
6,51 % |
3,7 | |||||||||||||
Sièges obtenus | 4 | 3 | ||||||||||||
CEU – Ramon Tremosa | ||||||||||||||
Voix | 851 971 | |||||||||||||
5,42 % |
0,3 | |||||||||||||
Sièges obtenus | 3 | 1 | ||||||||||||
Liste arrivée en tête par province et intensité de son score. | ||||||||||||||
Députés européens | ||||||||||||||
Sortant | Élu | |||||||||||||
7e législature | 8e législature | |||||||||||||
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Pour la première fois depuis , les deux principaux partis d'Espagne échouent à remporter plus de 50 % des suffrages, victimes d'un vote sanction lié à la crise économique. Ils perdent plus de 30 points de pourcentage en cinq ans.
Grâce notamment à la division des voix à gauche, le Parti populaire arrive en tête, faisant de Mariano Rajoy l'un des rares chefs de gouvernement à remporter ce scrutin. Podemos parvient à devenir la quatrième force politique, juste derrière La Gauche plurielle, tous deux concurrençant le Parti socialiste qui s'interroge sur l'avenir de son secrétaire général Alfredo Pérez Rubalcaba. Celui-ci démissionne effectivement au lendemain du scrutin et convoque un congrès extraordinaire.
La Catalogne est marquée par une forte hausse de la participation, qui favorise la Gauche républicaine de Catalogne au détriment de Convergence et Union, dans la perspective de la consultation sur l'indépendance du territoire prévue quelques mois plus tard.