Ruines de Gedi
Site archéologique au Kenya / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Cet article concerne le site archéologique. Pour le village, voir Gede (Kenya).
Les ruines de Gedi sont un site historique et archéologique à l'est du Kenya, sur la côte de l'océan Indien. Le site est adjacent à la ville de Gedi (nommée aussi Gede) dans le comté de Kilifi ; il est situé dans la forêt et parc national d'Arabuko Sokoke[1]. Gedi est l'un des nombreux peuplements arabo-swahilis qui s'étendent de Mogadiscio en Somalie jusqu'à l'embouchure du Zambèze au Mozambique[2],[3]. On compte cent seize sites swahilis qui s'étendent du sud de la Somalie jusqu'à Vumba Kuu, à la frontière entre le Kenya et la Tanzanie[3]. Depuis la redécouverte des ruines de Gedi par les colonialistes durant les années 1920, le site a été l'un des plus étudiés, aux côtés de Shanga, sur l'île de Pate, Manda, Ungwana, Kilwa Kisiwani et les sites des Comores[4],[5].
Ruines de Gedi | ||
Ruines de la Grande Mosquée de Gedi | ||
Localisation | ||
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Pays | Kenya | |
Comté | Kilifi | |
Coordonnées | 3° 18′ 34″ sud, 40° 01′ 02″ est | |
Géolocalisation sur la carte : Kenya
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Le site de Gedi englobe une ville fortifiée et ses environs immédiats[6],[7]. Tous les bâtiments de Gedi qui subsistent, des mosquées, un palais et de nombreuses maisons, sont en pierre, d'un seul étage, et sont répartis de manière inégale dans la ville. Il existe également de grandes zones ouvertes où se trouvaient des maisons en terre et en chaume[8],[9]. On y trouve aussi des tombes avec des piliers, typiques de l'architecture swahilie.
La situation littorale de la ville, en relation avec les autres sites de la côte swahilie, ont fait d'elle un important centre de commerce. Bien qu'il n'y ait que peu de documents historiques mentionnant Gedi, la ville est, concernant la côte, probablement l'une des plus importantes de son époque[10]. L'architecture de la cité et l'abondance des objets importés, notamment la poterie, les perles outre quelques pièces de monnaie, témoignent de sa prospérité croissante au cours de son occupation, depuis le XIe siècle, jusqu'à son abandon au début du XVIIe siècle[10],[11].