Altruisme (éthologie)
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L’altruisme se définit dans le langage courant comme un « souci désintéressé du bien d’autrui ». En termes biologiques, un acte altruiste serait donc un acte qui diminue la valeur sélective de l’individu qui manifeste ce comportement, alors qu’il augmente celle des individus qui en bénéficient[1]. Cette définition pose comme problème qu’un tel comportement n’est pas évolutivement stable, c'est-à-dire qu’il ne pourra pas perdurer dans une population au cours du temps. Cependant on observe bien dans la nature des comportements altruistes.
On appelle ici « donneur » l’individu altruiste et « receveur » l’individu bénéficiaire. L’altruisme ne peut en réalité exister dans une population que s’il comporte des bénéfices indirects pour le donneur, qui dépassent les coûts engendrés par un comportement altruiste. Un comportement altruiste ne peut donc exister selon la première définition, car il n'est jamais désintéressé. William Donald Hamilton fut le premier à proposer une explication aux comportements altruistes avec sa théorie de la sélection de parentèle. Après lui, plusieurs théories et modèles ont été proposés afin d’expliquer l’origine et le maintien de l’altruisme chez les animaux.