Carl Schmitt
philosophe et juriste allemand / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Cher Wikiwand IA, Faisons court en répondant simplement à ces questions clés :
Pouvez-vous énumérer les principaux faits et statistiques sur Carl Schmitt?
Résumez cet article pour un enfant de 10 ans
Pour les articles homonymes, voir Schmitt.
Carl Schmitt, né le et mort le à Plettenberg, est un juriste (constitutionnaliste, théoricien et professeur de droit) et philosophe allemand, de confession catholique. Il s'engage dans le parti nazi dès 1933 puis en est écarté en 1936. Il est considéré par certains auteurs comme le juriste officiel du IIIe Reich lors de cette période[1], du fait des rapprochements que l'on peut faire entre sa doctrine juridique du décisionnisme et l'évolution institutionnelle de l'Allemagne sous le régime nazi.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture | |
Pseudonyme | |
Époque | |
Nationalité | |
Formation |
Université de Strasbourg (d) (candidat en droit (d)) (jusqu'en ) Université de Berlin (d) Université Louis-et-Maximilien de Munich |
Activités | |
Fratrie |
Auguste Schmitt (d) |
Conjoints | |
Enfant |
Anima Schmitt de Otero (d) |
A travaillé pour | |
---|---|
Parti politique | |
Conflit | |
Mouvements | |
Directeur de thèse |
Fritz van Calker (d) |
Ses principales œuvres sont : Théologie politique (1922), La notion du politique (1932), Théorie de la Constitution (1928), Le Léviathan dans la doctrine de l’État de Thomas Hobbes (1938), Terre et Mer (1942), Le Nomos de la Terre (1950), Théorie du partisan (1963).
Auteur d'une réflexion sur la nature de l'État et des Constitutions, il considère, dans la filiation de la pensée de Jean Bodin, que la souveraineté étatique est absolue ou n'est pas. L'autonomie étatique, selon Schmitt, repose sur la possibilité de l'État de s'autoconserver, en dehors même de la norme juridique, par une action qui prouvera cette souveraineté, c'est le décisionnisme.
Les controverses liées à sa pensée sont étroitement liées à sa vision absolutiste de la puissance étatique et à son antilibéralisme, contrebalancés par ses engagements envers le national-libéralisme, voire le libéral-conservatisme[2],[3].