Crise israélo-palestinienne de 2021
conflit entre Israéliens et Palestiniens au printemps 2021 / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
La crise israélo-palestinienne de 2021 fait référence à une série d’affrontements entre Israéliens juifs, Israéliens arabes et Palestiniens emmenés par le Hamas en 2021, au cours du mois de Ramadan ( – ).
Date |
– (1 mois et 8 jours) |
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Lieu |
Israël Palestine / Frontière israélo-libanaise / Plateau du Golan |
Casus belli |
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Issue |
Cessez-le-feu en vigueur ; retour au statu quo ante bellum
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Israël |
Bande de Gaza
Manifestants dans les territoires palestiniens occupés et en Israël
Manifestants (en) et militants en Jordanie, au Liban et en Syrie Soutiens : Iran[12] |
Benyamin Netanyahou Benny Gantz Aviv Kokhavi Amikam Norkin Eli Sharvit (en) Kobi Shabtai Nadav Argaman (en) |
Ismaël Haniyeh Yahya Sinwar Saleh al-Arouri Mohammed Deïf Abdelaziz Awda Ziad Nakhalé |
Conflit Israël-Gaza : 14 morts[13],[14] : 13 civils tués[15],[14] (1 Indienne[16], 2 Thaïlandais[15]), 114 blessés[17] 1 soldat tué, 3 blessés[18],[19] 1 drone aérien détruit (feu ami)[20] Émeutes à Lod, en Galilée et dans le Néguev : 2 israéliens juifs tués[21],[22] 195 civils blessés[23] 300 policiers blessés[24] Cisjordanie : 6 policiers aux frontières[25] et 2 soldats blessés[26] |
Bande de Gaza : 256 personnes tuées, 2 000 blessés (sources médicales palestiniennes/ONU)[27],[28] 128 civils tués (selon le HCDH)[28] 80-225 militants tués (estimations basses du Hamas et du Jihad islamique[29], estimations plus élevées d'Israël[4]) 6 drones aériens[30] et « plusieurs » drones sous-marins (en) détruits (par Israël)[31] Cisjordanie : 27 Palestiniens tués[28] + de 500 blessés[32] Émeutes à Lod : 1 manifestant arabe israélien tué[33] Jérusalem-Est : 1 000 manifestants palestiniens blessés[34] 23 manifestants arrêtés[35] Frontière israélo-libanaise : 1 manifestant libanais et 1 membre du Hezbollah tués à la frontière israélo-libanaise[36], [37],[38] |
Total :
~ 272 morts
Plus de 72 000 Palestiniens déplacés[39]
Batailles
- Émeutes de Jérusalem (1920)
- Émeutes de Jaffa (1921)
- Massacre d'Hébron (1929)
- Grande Révolte arabe (1936-1939)
- Guerre civile (1947-1948)
- Guerre israélo-arabe de 1948
- Guerre israélo-arabe (1948-1949)
- Guerre des Six Jours (1967)
- Opération Colère de Dieu (1972-1992)
- Crise du canal de Suez (1956-1957)
- Guerre d'usure (1967-1970)
- Guerre du Kippour (1973)
- Attaque contre un poste-frontière (2012)
- Première guerre du Liban (1975-1990)
- Opération Litani (1978)
- Intervention militaire israélienne au Liban (1982)
- Opération Raisins de la colère (1996)
- Deuxième guerre du Liban (2006)
- Première intifada (1987-1993)
- Seconde intifada (2000-2005)
- Opération Arc-en-ciel (2004)
- Opération Jours de pénitence (2004)
- Opération Pluies d'été (2006)
- Blocus de la bande de Gaza (2007-)
- Guerre de Gaza (2008-2009)
- Abordage de la flottille pour Gaza (2010)
- Confrontation israélo-palestinienne (2011)
- Opération Pilier de défense (2012)
- Guerre de Gaza (2014)
- Regain de violence (2015-2017)
- Marche du retour (2018-2019)
- Crise israélo-palestinienne (2021)
- Guerre entre Israël et le Hamas (2023)
- Massacre de Munich (1972)
- Massacre de Sabra et Chatila (1982)
Les premiers heurts ont lieu à Jérusalem le puis à Jaffa, dans un contexte de tensions religieuses exacerbées par la coïncidence des calendriers. Des revendications nationalistes se font jour le autour du quartier disputé de Cheikh Jarrah. L’envoi de roquettes sur Jérusalem par le Hamas le peu après la « Danse des drapeaux » lors de la journée de Jérusalem donne lieu à l’opération israélienne « Gardien des murailles » tandis que les Palestiniens parlent de la « bataille Épée d’al-Quds » ; les émeutes s’étendent simultanément dans le territoire israélien, en particulier dans les villes où cohabitent Israéliens juifs et arabes. La fin du Ramadan, qui coïncide avec la fête de Chavouot, s’accompagne d’une accalmie progressive, et un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas entre en vigueur le , les deux parties revendiquant la victoire[40].
Pendant cette crise, environ 4 360 roquettes ont été tirées en direction d’Israël depuis Gaza, dont 680 ont atterri dans la bande de Gaza[40],[41] mais Israël est parvenu à minimiser le bilan humain de son côté grâce au Dôme de fer qui a intercepté plus de 90 % des roquettes à destination des zones peuplées[42],[43]. L’armée israélienne a quant à elle mené 1 500 frappes aériennes, terrestres et maritimes sur la Bande[44].
Au moins 256 Palestiniens, dont 66 mineurs, ont été tués, plus de 1 900 personnes ont été blessées et au moins 72 000 ont été déplacées[39],[27]. En Israël, quatorze personnes ont été tuées[15],[45], dont deux mineurs[18], 343 civils ont été blessés par les tirs des organisations palestiniennes, dont 119 par des éclats, et 195 l’ont été lors des émeutes[23], outre les quelque trois cents policiers blessés dans l’exercice de leurs fonctions[24].