Djamila Amrane-Minne
écrivain, poète et militante franco-algérienne / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Djamila Amrane-Minne[1], née Danièle Minne[2], est une écrivaine, poétesse, militante et professeure des universités née le à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) et morte le à Alger[3].
Naissance | |
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Nom de naissance |
Danièle Minne |
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A travaillé pour | |
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Conflit | |
Directeurs de thèse |
Annie Rey-Goldzeiguer, Christian Bec (d) |
Fille et belle-fille d'activistes communistes condamnés à mort, elle est une militante du Front de libération nationale, une porteuse de valise et une poseuse de bombe pour le compte du FLN[4] à Alger durant la guerre d'Algérie. Elle bénéficie de l'amnistie générale de 1962.
Installée en Algérie, après l'indépendance, elle devient le premier professeur en histoire de nationalité algérienne. Mariée durant la guerre à Khellil Amrane[5], tué peu avant le cessez-le-feu, elle épouse en secondes noces le frère de Khellil Amrane, Rabah Amrane[6]. Elle porte en prénom son nom de guerre, Djamila. Durant les années 1990, fuyant la violence en Algérie, elle enseigne l'histoire de la décolonisation en France, à l'université Toulouse II-Le Mirail ; elle est membre du Groupe de recherche sur l'histoire immédiate[1].