Guerre anglo-américaine de 1812
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La guerre anglo-américaine de 1812 oppose les États-Unis au Royaume-Uni, avec ses deux colonies du Bas-Canada et du Haut-Canada, entre et . Cette guerre est aussi connue sous les noms de guerre de 1812[4], de seconde guerre d’indépendance[5],[6],[7], ou plus rarement de guerre américano-britannique ou encore de guerre canado-américaine car il s'agit d'une invasion du Canada par les États-Unis. L’appellation « guerre de 1812 » peut parfois conduire à une confusion, l'invasion de la Russie par Napoléon Ier ayant eu lieu la même année.
Date | – |
---|---|
Lieu | Amérique du Nord et océan Atlantique |
Issue |
Indécise (statu quo ante bellum). Démilitarisation des Grands Lacs |
Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande Bas-Canada / Haut-Canada • Shawnees • Creeks • Ojibwés • Chickamaugas • Mesquakies • Iroquois • Miamis • Mingos • Outaouais • Kickapous • Lenapes • Mascoutins • Potawatomis • Sauks • Wyandot |
États-Unis • Choctaws • Cherokees • Creeks • Sénécas |
George Prevost Isaac Brock † Roger Sheaffe Gordon Drummond Lord Liverpool Robert Ross † Edward Pakenham † Charles de Salaberry Tecumseh † |
James Madison Henry Dearborn Jacob Brown Winfield Scott Andrew Jackson William Henry Harrison William Hull |
• British Army : 48 163 • Réguliers provinciaux : 10 000 • Milice (en) : 4 000 • Royal Navy et Royal Marines (début de la guerre): • Vaisseaux de ligne : 11
|
• U.S. Army : 35 800 • Rangers : 3 049 • Milice (en) : 458 463 • US Navy & US Marines (début de la guerre) : • Frégates : 6 • Autres : 14 • Nord-Amérindiens : 3 000 |
Morts au combat : 1 600[1] Blessés : 3 679[1] Maladies : ? Civils : ? |
Morts au combat : 2 260[2],[3] Blessés : 4 505[2],[3] Maladies : 17 000[3] civils : 500 ? |
Batailles
Alors que l'Empire britannique devait fournir un important effort de guerre du fait de son conflit avec l'Empire français, les États-Unis lui déclarèrent la guerre le [8] pour envahir les territoires canadiens qui relevaient de l’Empire, qui s’étaient peuplés d’anglophones depuis une quarantaine d’années et entretenaient de nombreuses relations culturelles et commerciales avec les États-Unis.
Parmi les motifs moins explicites figuraient le ressentiment et la colère causés par l’enrôlement forcé dans la Royal Navy de matelots américains que les Britanniques soupçonnaient d’être des déserteurs, l’affaiblissement des échanges commerciaux américains causé par le blocus britannique des ports continentaux d’Europe et le soutien britannique aux Amérindiens défendant leurs terres contre les spéculateurs fonciers et les premiers colons américains vers l’Ouest. Dans le sud, la violente guerre des Creeks, habilement manœuvrée par les spéculateurs et le futur président Andrew Jackson, fut le prolongement de ce conflit et donna un prétexte pour justifier la colonisation ; l’un de ses héros, le coureur de bois Davy Crockett, fut cependant élu au Capitole et s’opposa aux visées expansionnistes de Jackson dans les années 1827 à 1834, au moment de l’Indian Removal Act.
La guerre se déroula sur trois théâtres d’opérations : l’océan Atlantique, la région des Grands Lacs et les États du Sud. Au début de la guerre, les États-Unis tentèrent d’envahir le Canada mais furent repoussés (prise de Détroit, bataille de Queenston Heights). La Royal Navy engagea par la suite un blocus le long de la côte Est, fragilisant l'économie américaine d'une part mais permettant d'autre part l'émergence d'une industrie sur le continent. Leur domination des mers permit aux Britanniques de mener des raids côtiers et d’incendier Washington en . En revanche, les batailles navales sur les Grands Lacs tournèrent à l’avantage des États-Unis.
Presque toutes les batailles font partie du roman national américain, en particulier la bataille de La Nouvelle-Orléans au cours de laquelle le général Jackson infligea aux Britanniques l’une des plus graves défaites de leur histoire, particulièrement mise en avant par les lobbys qui le soutenaient. Ironiquement, cette dernière bataille eut lieu deux semaines après la signature du traité de Gand le , qui mettait fin au conflit et restaurait les conditions d’avant-guerre par un statu quo ante bellum.