Manifestations de 2022-2023 au Pérou
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Les manifestations de 2022-2023 au Pérou correspondent à une série de manifestations, de grèves, de mobilisations et de blocages de routes menés par des partisans du président déchu du Pérou, Pedro Castillo[6],[7],[8], des syndicats, des organisations civiles et sociales, des organisations de peuples autochtones, et des partis de gauche et d'extrême gauche[9],[10],[11],[12].
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Date |
Depuis le (1 an, 5 mois et 14 jours) (sporadique depuis le ) |
---|---|
Localisation | Pérou |
Revendications |
Démission de la présidente Dina Boluarte et du gouvernement du Pérou Dissolution du Congrès Constitution d'une assemblée constituante Nouvelles élections générales |
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Types de manifestations | Blocus, grève, émeutes, manifestations, insurrection |
Morts | 65[1] |
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Blessés | 1 300 |
Manifestants pro-Castillo Liste :
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Gouvernement du Pérou
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Pedro Castillo Betssy Chávez[5] Guillermo Bermejo (en) Guido Bellido |
Dina Boluarte Pedro Angulo Alberto Otárola César Cervantes José Williams |
Pedro Castillo a été destitué par le Congrès puis incarcéré pour avoir annoncé la dissolution temporaire du Congrès, la réorganisation de la Justice, la proclamation d'un gouvernement d'exception qui agirait par le biais de décrets-lois et la convocation d’élections pour mettre en place une Assemblée constituante. Cette série de mesures a été décrite comme une tentative d'auto-coup d’État, par analogie avec l'auto-coup d'État d'Alberto Fujimori en 1992.
Parmi les principales revendications des manifestants figurent la dissolution du Congrès, la démission de la présidente par intérim Dina Boluarte, de nouvelles élections, la libération de Pedro Castillo et l'installation d'une assemblée constituante[13]. Selon un sondage cité par le quotidien La Republica, 60 % des Péruviens justifient les manifestations[14]. Près de 70 % se disent favorables à la convocation d’une assemblée constituante[15].
Les mobilisations touchent particulièrement les zones pauvres du pays, celles-là mêmes qui avaient massivement voté pour Pedro Castillo en 2021 ; les principaux axes routiers de 18 des 24 départements du Pérou et cinq aéroports sont bloqués[16]. Le , l'état d'urgence, permettant notamment le déploiement de l'armée face aux manifestants et la suspension des garanties constitutionnelles et des droits fondamentaux, est décrété dans tout le pays pour 30 jours[17]. À partir du , un couvre-feu est décrété dans quinze provinces du pays[16].
Le , la présidente Boluarte déclare qu'elle et le Congrès sont convenus de déplacer les prochaines élections générales péruviennes (en) d' à [18], et le , elle se déclare favorable à des élections en [19]. Ce deuxième report est cependant rejeté en par les partis de gauche, qui réclament la mise en place d'une assemblée constituante[20].
La réaction violente du gouvernement et des autorités péruviennes à l'égard des manifestants a été critiquée par les organisations non gouvernementales de défense des droits humains[21]. Dans son rapport préliminaire, présenté le 16 février, Amnesty International a dénoncé « de graves violations des droits humains », un « usage disproportionné de la force », des cas d’exécutions extrajudiciaires » dans plusieurs villes du pays et le « racisme systémique (…), moteur de la violence contre des membres de communautés autochtones et paysannes »[22].