Portrait de Margareta van Eyck
peinture de Jan van Eyck, Groeningemuseum / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Portrait de Margarete van Eyck (ou Margareta, la femme de l'Artiste) est une huile sur bois peinte en 1439 par le peintre primitif flamand Jan van Eyck. Il s'agit de l'une des deux dernières œuvres connues du peintre[1], et l'une des premières œuvres d'art européennes à représenter la femme de l'artiste. Il est exposé jusqu'au début du XVIIIe siècle dans la chapelle de la Guilde des peintres de Bruges. Le tableau serait le pendant soit de l'autoportrait dont on garde la trace jusqu'en 1769, soit de l'autoportrait présumé exposé à la National Gallery de Londres[2].
Artiste | |
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Date | |
Type | |
Technique |
huile sur panneau |
Lieu de création | |
Dimensions (H × L) |
41,2 × 34,6 cm |
Mouvement | |
No d’inventaire | |
Localisation | |
Inscriptions |
La raison ayant motivé sa réalisation est inconnue ; mais il est possible de déduire que ce portait était destiné à décorer l'intérieur d'un foyer plutôt que d'être exposé au public d'après l'expression du modèle, sa représentation non idéalisée et son regard direct, mais plaintif vers l'observateur qui crée un cadre intime et une atmosphère informelle. Le portrait a probablement été réalisé pour une occasion particulière ; peut-être pour marquer l'anniversaire de leur mariage, l'anniversaire de sa femme, ou être un cadeau pour elle, ou enfin la moitié d'un diptyque dont l'autre moitié aurait été égarée[3].
Van Eyck meurt seulement deux ans après avoir terminé ce tableau. Sur le cadre, van Eyck inscrit en latin : « Mon époux Johannes [Jan] m’a achevée le 15 juin de l’an 1439, mon âge est trente-trois ans[3] » et sa devise personnelle ALS ICH CAN, « Du mieux que je peux », qui est également un jeu de mots sur son nom[4]. On retrouve cette devise inscrite sur plusieurs œuvres religieuses de l'artiste, ainsi que sur deux portraits[5].